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histoire elfe noir...lolof

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Message  bacus99 Mer 6 Juil - 12:52

L onglet de lolof....histoire, rapport de bataille, photo...
bacus99
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saucisse de l'espace
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Message  lolof Mer 6 Juil - 22:01

La soirée était bien avancée et la maison Do’Urden était en effervescence . De ses hautes tours noires, les gardes, dans leurs sombres tuniques, scrutaient les ténèbres, à l’affût des ombres hébergeant de possibles espions. Les vigiles avaient une vue imprenable sur tout la propriété, dominant de vastes terres glacées, arides de vie. Seules les parois abruptes délimitant la passe montagneuse dans laquelle était enclavée la ville contrastaient avec la plaine enneigée menant au port à quelques lieues de là.

Longeant les longues murailles recouvertes de neige et grouillantes de soldats, Malice ne pût réprimer un frisson de dégout à la seule vue de cette passe, ou luttaient pour leur survie quelques pauvres arbres déjà souillés par la morsure impie de la magie noire. Comme la grandiose citée de Naggaroth lui manquait. Non pas que le climat froid lui pesait ; il était même au contraire moins agressif ; mais les allées et venues des corsaires assoiffés de richesses, et les longues files d’esclaves torturés lui manquait.
Car en effet, la ville était encore jeune. Malice avait débarquée sur ces rivages depuis maintenant deux ans, et après quelques raids dans les villages barbares voisins et la capture d’assez d’esclaves, la construction d’Hag Urden avait enfin pût voir le jour. Et si la construction était bien avancé, les rues n’étaient pas encore aussi peuplées que dans la capitale du roi sorcier.

Mais la chose qui exaspérait encore plus Malice était son éviction de la cour de son suzerain. Apres moult pots de vin, assassinats et complots divers et variés, elle avait réussi à acquérir la place très convoitée de Première Maîtresse du Couvent Noir.
Soudain, elle fût tirée de ses réflexions par une brusque vague d’énergie magique d’une de ses runes de protection. Tout d’abord surprise, elle articula un verbe, et projeta un regard magique lointain sur la provenance de cette alerte mystique. Tandis que son esprit quittait son corps, celui-ci se figea, dans une position hautaine, les lèvres prononçant une série de murmures tandis que dans la pomme de ses mains délicates tourbillonnées de faibles brises de vent magiques noires.

Voyageant plus vite que le son, l’esprit de la sorcière détecta bien vite la cause de cet avertissement. Une bande d’une centaine de pillards se dirigeait droit vers la nouvelle ville, et Malice en perçut une joie incommensurable. Les esclaves mourraient vite dans les mines, et la durée de vie de ceux destinés à orner les murs et les bâtiments de la ville n’étaient pas plus longue.
Le spectre de Malice incanta un sort, et déchaina une puissante vague d’énergie magique sur ses cibles. Instantanément, du ciel déjà couvert surgit un éclair noir qui explosa au milieu de la horde, carbonisant une dizaine de cavaliers. Surpris et déstabilisés par les chevaux paniqué, les cavaliers ne virent pas la nuée de lames sortit du néant qui s’abattit sur eux. Leurs rangs furent fauchés par dizaines, et nombres d’échos s’élevèrent des survivants, qui hurlaient au sorcier, en tentant de porter secours aux victimes agonisantes qui gisaient sur le sol.
L’esprit de Malice poussa un ricanement, et guetta les alentours, sachant que ses ombres rodaient et n’avaient rien perdu du calvaire qui s’était abattu sur eux.
Comme répondant à l’appel silencieux de leur Matrone, une pluie de carreaux s’abattit sur eux, provocant une nouvelle panique chez ces rustres, qui n’arrivaient à deviner la provenance des tirs ; ainsi d’un nouveau gloussement approbateur chez la Matronne. Quelques secondes plus tard, une seconde salve fut tirée, faisant mordre la poussière à plusieurs dizaines de cavaliers. 
Il n’en fallût pas plus pour que les belliqueux barbares cèdent à la panique et fuient en se dispersant. Malgré les plaintes et les appels à l’aide des survivants agonisant, tous fuirent comme un seul homme, ce qui ne les mit pas à l’abri d’une nouvelle volée de carreaux, qui désarçonna de nouveau une plusieurs fuyards.

Satisfaite, Malice s’en retourna dans son corps en un éclair. Le retour du plan éthéré au réel fût comme d’habitude brutal, mais procurait l’étrange sensation d’une renaissance. Malice inspira un grand coup, et de ses yeux émanaient une intense lueur rouge vif, qui s’atténua progressivement en quelques secondes, jusqu’à retrouver sa couleur ébène habituel. Apres quelques instants, Malice se retourna, et vît sa garde personnelle, copie conforme de celle de son seigneur et maître, formait un puissant mur d’armure noire, hérissé d’hallebardes noires. Répondant à son déplacement, les troupes formèrent un mur autour de la Matrone, qui vit à ses pieds un tapis de sang. D’un vague regard en direction de la silhouette inerte à ses pieds, elle reconnue un de ses plus proches serviteur, baignant dans le liquide carmin, mais son regard fut surtout attiré par l’arme qu’il tenait encore dans sa main, un poignard finement ouvragé, dont la pierre incrustée dans la garde semblait animée d’une vie propre, tandis que les gravures aux contact du sang de la victime rependue sur le sol appelaient la mort et les vents de magie à elle.
Un regard suffit pour que les gardes comprennent ses intensions, et l’un des gardes poussa le corps sur le coté, afin de laisser passer sa maitresse. Celle-ci se baissa, récupérant l’arme qui semblait jouir d’une vie propre, et surtout d’une profonde envie de sang ; puis se releva gracieusement, se remettant en route vers sa demeure, laissant ses gardes noirs la suivrent à bonne distance, suffisamment pour ne pas la gêner, et empêcher la révélation d’un assassin dans le groupe, mais assez prêt pour pouvoir répliquer en cas d’attaque surprise, comme ca c’était passe plus tôt.
Mais une question était à présent induite dans son esprit, qui avait bien put vouloir attenter à sa vie ? Certes, la société elfe noire est changeante, et souvent ces dirigeants sont la cible de l’ambition de leurs congénères, mais une telle approche n’aurait pas été choisie. Contrairement à un assassin méticuleux de sa cité, celui-ci avait choisi une approche plus directe, moins encline à une approche discrète, qui aurait assuré un changement de régence sans heurt. Si l’un des nobles avait fomenté cette agression, nul doute qu’il était particulièrement stupide, un empoisonnement aurait été bien plus efficace, du moins aurait il dû le croire. Surtout qu’en cas d’échec, comme ce fût le cas, un poison ne laisse aucun indice, contrairement à un captif, ou même un cadavre.

Traversant les allées, Malice se changea les idées en entendant les fouets claquées sur les esclaves, qui travaillaient sur les ornements du temple de Khaine. Un instant, elle s’arrêta, et ferma les yeux, se délectant des cris d’agonie, et prenant plaisir à entendre les gémissements des plus faibles, priant leurs dieux inutiles.
Reprenant sa marche, elle arriva bientôt en vue de sa propriété, protégée par une nouvelle série de murs noirs ornés de glyphes de protections magiques et d’enchantement meurtriers. Les nombreux arbalétriers patrouillant sur ces mêmes murs observés avec nervosité tout mouvement dans les environs. Mais si les murs étaient sombres comme les ténèbres, les nombreuses décorations en or et les gravures des divinités sombres déployés un spectacle magnifique. La simple contemplation de ce chef d’œuvre aux commerçant étrangers qui s’aventuraient jusqu’ici dévoiler à leurs yeux ébahi la grâce, la délicatesse, et aussi la créativité de cette noble race que sont les druchii.
En un éclair, la garde personnelle de Malice la rattrapa, et se mit en formation, deux par deux derrière leur maitresse tandis que les lourdes portes d’argent s’ouvrait devant elle, accentuant encore la noblesse de la Matrone, et dévoilant à ses yeux sa maisonnée, tenant place de Capitole. Rien dans la cité, ni même sur cette partie du continent, n’était plus beau, plus travaillé, plus gracieux, et surtout plus protégé.
En effet, à peine entre dans l’enceinte fortifié, les rugissements soudain des sangs froid dans un enclos de fer météorique noir comme le jais, interpelés par les arrivants provoqua un succinct frisson dans l’échine de Malice, qui s’approcha vers eux d’un pas léger et souple, afin de leur laisser le temps de flairer son odeur, et de leur rafraichir la mémoire sur l’obéissance qui lui était dû. S’approchant de la niche et sentant leur souffle s’affaiblir, elle s’approcha à portée de main, et posa la paume de sa main sur le museau du monstre, protégeant sa peau magiquement des sucs acides de la monture. Sentant la peau rugueuse de là bête, elle appela soudain de sombres puissances, et sentit le vent de la magie stocker une vague d’énergie en elle, qu’elle canalisa et libéra sur l’animal, qui recula de façon brutale, gémissant de douleur et de crainte. Il s’enfuit vers le fond de la cage en agitant de façon frénétique et désespéré sa puissante queue écaillée, avant de se prostré, la tête caché par ses pattes et sa queue, tremblant comme une feuille.
Satisfaite, Malice se retourna, abandonnant la terrible créature à l’esprit brisé, et s’avança de nouveau vers les portes de son palais. Les nombreuses patrouilles étaient nerveuses, comme à leur habitude. Non pas que l’ennemi était attendu, mais la demeure même de la Matrone était le siège du pouvoir de toute la région, et il était évident que les meurtres, les « accidents » et les trahisons faisait partit du quotidien ici, surtout que si les horribles odeurs de chair brûlé du temple de Khaine à proximité immédiate des murs intérieur n’avait rien pour remonté la confiance des troupes, elles étaient en revanche redoutablement efficace sur leur attention et leur méfiance.

Les troupes d’élite qui la suivait jusque la se détournèrent, et repartirent vers les casernes juxtaposée aux murailles internes de la cité, qui leurs servaient de dortoir, camps d’entrainement quotidien, lieu de débauche régulier et théâtre idéal pour l’ « ascension sociale » à un rythme plus élevé.
Avant leur départ, Malice, elle, avait pût pénétrer dans l’enceinte même sa palais, via une incantation magique. En effet, afin d’éviter des invités indésirables, mais aussi les fuites possibles d’esclaves de toutes sortes, un symbole de sorcellerie avait été gravé à même la pierre. D’une simple phrase, Malice pouvait ainsi ouvrir un portail magique la conduisant à l’intérieur de ses appartements. Concentrant son esprit, elle articula un mot, et un étrange vortex indéfinissable apparut aussitôt. Sans attendre, elle pénétra à l’intérieur, faisant disparaître son frêle corps à mesure qu’il était happé par la porte magique.

Traversant via les vents magiques un couloir d’une noirceur sans égale, elle se retrouva dans la salle de régence, comme elle aimait à l’appeler. Elle s’avança sur un gigantesque tapis de pourpre qui s’étendait à perte de vue, en direction de son trône, qui l’attendait sur une plateforme surélevée d’une dizaine de marche, tel un autel en son honneur, toute noyée dans le sang sec semblait ruisseler d’un cadavre humain nu, horriblement mutilé sur tout le corps, suspendu à deux gigantesques crochets de fer, plantés à même ses poignets, et qui prenait leur origine d’une étrange forme flou. Chose plus surprenante encore, l’homme était encore vivant, et semblait gémir de façon continu, des phrases incompréhensible. Pourtant, celui-ci était transpercé de diverse dagues, dans la poitrine, un bâton de fer traversant ses côtes de par et d’autre.

S’approchant de son trône, et commençant à grimper les marches, son regard fût attiré par les formes généreuses des esclaves nues elle aussi, qui étaient assises dans d’érotiques postures, tentant de charmer leur Maitresse par tous les moyens. Elle fût stoppée dans son élan lorsqu’elle croisa le vert regard d’une servante, qui brillait de mille feu telle un saphir. Malice caressa alors le visage fin de celle-ci de sa main droite, avant de la glisser dans ses longs cheveux d’un roux brillant. Elle se souvenait d’elle. C’était la fille d’un puissant seigneur local avant l’arrivée de l’expédition Druchii, et elle qui faisait la fierté de sa famille par sa pureté, son innocence et une vie de dévote envers son dieu misérable. Elle était à présent condamnée à l’exquis tourment de devoir satisfaire les moindres désirs pervers de sa Maitresse afin de préserver sa vie. Apres avoir exploré ses cheveux, elle glissa de nouveau ses doigts délicats jusqu’au menton de sa servante, puis prononça un simple mot, qui eu pour effet immédiat d’infliger une violente douleur a celle-ci, si terrible qu’elle se recroquevilla en deux, incapable de sortir le moindre son de sa bouche, se griffant le ventre dans un excès de démence. La Matrone observa la scène quelques instant, ressentant chaque souffrance qu’elle infliger comme un délice, puis relâcha son emprise, laissant sa poupée vivante reprendre sa respiration, entre deux hochets de terreur et de douleur.

-Lèves toi maintenant, lui dit elle alors.

Lentement, la voluptueuse servante se redressa, les jambes tremblantes. Le regard pétillant de l’esclave avait disparu, mettant en lumière la beauté brisée de la jeune femme.

-J’attend un hôte de la plus haute importance, et son aide sera capitale dans mon entreprise. J’attends de vous que vous leur donniez entière satisfaction, est ce bien compris ?

Un hochement de tête de chaque servante lui assura que le message était passé.

-Ne me décevez pas. Sinon, vous serez les suivantes à me servir de présentoir pour mes artefacts de sorcellerie. Elle jeta un rapide coup d’œil à l’être tourmenté, gémissant de façon régulière, presque comme une horloge.

-Mes dagues et mes bijoux ont besoin de sang afin d’accroître leurs pouvoir. je suis sur que le sang d’une vierge souillé leur serait profitable. Apres tout cet ancien roi n’est plus de première fraîcheur.

Aussitôt, la jeune femme se jeta à terre, pleurant en silence, en léchant les bottines de cuir noir de sa maîtresse presque comme si elle était possédée. Malice lâcha un gros rire satisfait, puis frappa le visage de la jeune femme d’un violent coup de pied, faisant lourdement chutée celle-ci au bas des marches, qui se releva aussitôt pour se remettre à sa place, arborant de nouveau des poses très suggestives comme s’il ne c’était rien passé.

-C’est bien, dit malice avec satisfaction. Ne reste pas loin, lorsque notre visiteur sera partit, j’aurais de nouveau envie de tes services. Et cette fois là, je te conseille d’y mettre encore plus d’entrain !

Reprenant sa montée des marches, elle s’assit dans son trône, drapé de soie pourpre et observa quelques instants les gravures dorées des colonnes surplombant sa salle d’audience. Elle y revue bien évidemment toute sa gloire personnelle, mais ne pût retenir un crissement de dents lors de l’épopée du Roi sorcier, et particulièrement sa mère. Elle fît redescendre son regard sur ses servantes, puis d’un geste gracieux de sa main leurs ordonna de lui faire oublier ses soucis.


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Dritzz était très satisfait. Son expédition dans le cœur du continent avait été très fructueuse. Visiblement, les informations glanées sous la torture à un maitre de guilde marchande étaient exacte. Très souvent, les prisonniers racontaient n’importe quoi au final pour tenter de sauver leurs vies, mais cette fois le résultat dépassait les espérances. Apres l’attaque d’un convoi magique lourdement défendu, l’item était entre ses mains. Il ne pouvait savoir quel était son pouvoir, mais l’objet semblait le baigner dans une aura magique impénétrable. Scrutant les horizons, il poussa un grand cri, appelant ses hommes pour le rejoindre. Lentement, des ombres sortirent des bois entourant les restes de la caravane, marchant silencieusement dans les herbes mortes et les branchages, dans des atours noirs comme la suie.
Dritzz passa le pendentif autour de cou, avant de jubiler à la récompense que pourrait lui offrir sa mère pour se présent.
Aussitôt, d’un mot, il activa sa cape de pourvoir, matérialisant sous lui un sombre cheval aux muscles puissants.
Aussi discret qu’ils étaient apparus, les ombres disparurent à nouveau dans le couvert des arbres, regagnant la cité Elfe Noire.


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Malice était aux anges aujourd’hui. La cité d’Hag Urden approchait lentement de sa finalisation. Et enfin, âpres des mois de retard, une délégation personnelle de son suzerain en personne était annoncée. De plus, son fils était rentré, et avait demandé à être annoncé avec tellement de précipitation que cela ne pouvait signifié qu’une excellente nouvelle. Malice aimait les surprises, surtout lorsqu’elles étaient à son avantage. Cependant, même si la curiosité la démangée, elle fit le vide dans son esprit et ouvra le vortex magique de sa salle d’audience à la délégation personnelle du Roi Sorcier. Voyant la porte magique s’ouvrir, elle ne sut trop à quoi s’attendre, était-ce une visite courtoise, ou sa position avait elle était assez affaiblie à la cour pour qu’une autre maison puisse ordonner une vendetta sur elle ? Prévoyante, elle avait tout de même minée magiquement plusieurs dalles de sa demeure, ou cas ou tout ne se passerait pas comme elle le voudrait.

Ses mains étaient fermement serrées sur ses accoudoirs, et son anxiété se mua en crainte lorsqu’elle reconnut l’armure du premier druchii qui sortit de la porte. Tout le monde avait entendu parler de lui, et son épaisse protection en fer noir ornée d’or faisait presque passait l’insolente beauté de la fine tenue magique de Malice pour des haillons. La Hallebarde magique brillait d’un éclat menaçant, et c’est d’une voie faible qu’elle le nomma alors :

-Seigneur Kouran…

Plusieurs gardes noirs franchirent le seuil du portail derrière Kouran, et l’angoisse de Malice monta encore d’un cran, se transformant en panique glacée. Le silence se fît respecter dans la pièce, jusqu’à ce que le portail magique ne se ferme. A présent, Malice était enfermée avec une dizaine de Gardes Noirs, dont leur chef était cruellement respecté et entendu à Naggaroth, même par le Roi Sorcier. Celui-ci ouvra d’ailleurs la conversation en premier.

-Matrone Malice, notre Seigneur lui-même à ordonner ma visite ici, afin de prendre des nouvelles de votre expédition. Cette expédition avait était préparée par lui, et il voulait savoir ou vous en étiez de la création de la cité dans ce continent.

-Seigneur Kouran, reprit elle âpres s’être raclée doucement la gorge, les choses avancent bien. Les murs extérieurs sont solides, et les gisements de Fer Noir en sous sol s’avèrent plus riche que prévu. La prise d’influence sur la côte est en bonne progression, de même que nos réserves d’esclave et de nourritures.

-Ce qui me parait étonnant au vu des faibles tributs que vous envoyez à notre seigneur et maître. J’espère que vous n’oubliez pas vos engagements. dit il d’une voix sombre, les yeux remplis d’une lueur mauvaise.

Cette phrase fît l’effet d’un coup de poing, et Malice ne s’y trompa pas, si son interlocuteur l’avait dît d’un ton égal, une mauvaise réponse et sa tête serait offerte sur un plateau à Malekith.

-Un grand tribut est prévu pour la semaine prochaine. J’avais pensé qu’il aurait été de bon gout qu’un seigneur de votre stature rapporte de son périple ici l’or, l’argent et le Fer Noir qui est dût à notre seigneur.

Si Kouran avait eu envie de rire de cette misérable excuse, il n’en fît rien. Rien de plus logique, pensa Malice en ironisant, tout le mérite de cette première livraison d’importance lui en reviendrait.

-Concernant la topographie de ce continent, continua t’il, y a-t-il quelque chose de particulier ? Ou sont les cartes que vous avez faites ?

Malice d’un seul regard alluma de nombreuse bougie flottante plusieurs mètres au dessus de leurs tête, éclairant alors une gigantesque carte au plafond, couvrant toute la zone explorée depuis des mois par ses hommes.

-Nous n’avons pas grand-chose à signaler, sinon un énorme forêt en plein milieu de cette île continent. La formation rocheuse à l’est à l’air florissante, de nombreux rapports indiquent que l’or y est abondant. Nous n’avons pour l’instant aucune information relative par rapport d’éventuels occupant des lieux, mais le moment venu nous y installerons nos mines. Plus au Nord, des marées ont étés signalés, et la zone est inhospitalière et sans intérêt. Il y aura sans doute des hommes lézards, ces créatures inutiles et sans cervelle. J’envisage quand même de leur rendre visite avant l’hiver, afin de nous fournir en couverture. Des hommes lézards y seraient installés, et semblent visiblement très expansifs.. Il y aurait aussi apparemment des campements de serviteur des dieux sombres, cependant nous ne savons pas qu’elles sont leurs intentions. Peut être pourrais je les persuadé gentiment de venir travaillé bénévolement dans nos mines, ils sont robustes, et peut être survivront ils plus de quelques semaines. Enfin, au sud de notre position, nos détestables cousins ont établies une colonie. Ils seront les premiers à passer sur l’autel de Khaine

La violence avec laquelle Malice avait prononcée ses dernières phrases n’était pas passé inaperçue. Totalement impassible, Kouran acquiesça de la tête puis reprit la parole une dernière fois.

-Je ne vous décapiterai pas aujourd’hui, Matrone. La cité prospère, et notre seigneur est content de votre avancée. Je vous laisse un détachement de la garde personnelle du Roi Sorcier. Si vous tenez à votre tête, faites le ménage dans la région, honorez Khaine et ne m’obligez pas à revenir.

- Bien seigneur, je n’y manquerai pas.

Devinant la fin de la discussion, Malice rouvrit le portail pour ses hôtes avant de se laisser tombée sur son siège, jubilant de son succès. Non seulement elle avait reçue l’approbation du Roi Sorcier, mais en plus son armée s’organisait de plus en plus, jusqu’à recevoir une aide de taille en la présence des Gardes Noirs. Un atout non négligeable dans les conflits qui ne sauraient tardés d’éclater un peu partout.
Ce fût à grand peine qu’elle se rappela de convoquer son second fils pour son compte rendue sur son expédition. Elle lui ordonna mentalement de se présenter à elle, lui ouvrant un portail pour la rejoindre.
A peine quelques minutes plus tard, il était la, devant elle, un objet emballée dans un cuir souple à la main.

-Aujourd’hui est un bon jour, Dritzz. J’espère pour toi que tu ne m’apportes pas de mauvaises nouvelles, sinon je t’éviscère sur le champ.

-Non, Matrone. Je viens t’annoncé la prise d’un convoi magique affrété par nos odieux cousins pour l’une de leur tour blanche, en Ulthuan.

Le regard de Malice pétilla immédiatement d’avidité, et sa voix résonna fort dans la salle.

-Qu’as-tu trouvé ? lui demanda-t-elle brusquement. Il vaut mieux que ta réponse ne me déçoive pas.

-Et bien, Matrone, j’ai réussi à capturer leur archiviste, qui m’a indiqué l’existence d’un convoi de première importance. J’ai tué un des leurs, et me suis glissé à sa place avec eux. Une dizaine de gardes maritimes, ainsi que deux sorciers. J’ai tué les gardes les uns âpres les autres, jours âpres jours, si bien qu’il savait qu’un imposteur était parmi eux. Je les ai ensuite montés les uns contre les autres, provoquant une tuerie générale jusqu’à ce que les ombres soient assez nombreuses pour terminer le travail.

Malice était toujours étonnée de la façon dont Dritzz aimait se mettre en valeur à chaque fois qu’il le pouvait. Ce qui était extrêmement étonnant de la part d’un être voué au culte de Khaine, ou le silence était une règle d’or. Mais si elle le laissait faire à sa guise sur ce point, c’est car elle le savait très doué dans son art, si bien que le savoir en train de miroiter une place de Premier fils le pousserait à se surpasser. Soit en tuant son préféré, soit en accomplissant une prouesse telle qu’il prendrait sa place. Cependant, la hiérarchie elfe noire étant ce qu’elle est, Dinnin, l’ainé, ne dormait que d’un œil, et toujours protégé par nombres de sortilèges de protections, et jamais sans son armure et son épée. Car ce dernier savait très bien qu’au moindre faux pas, il pourrirait dans la fosse commune.

-Et donc, reprit’ elle, en abrégé, qu’as tu trouvé ? demanda t’elle plus durement, feignant l’impatience.

-Un talisman magique. Je ne peux déchiffrer son pouvoir, mais l’aura qui émane de lui est puissante.

Il fît glisser le cuir, dévoila le collier gravé d’antiques inscriptions. Malice se leva, s’approcha, et le prit en main, sans oublié de concentrer son pouvoir en cas de geste brusque de son fils. Car même pour elle, la moindre faiblesse était synonyme de mort. Elle inspecta le collier, puis le passa à son cou, déchiffrant l’antique puissance contenue dans l’objet. Un large sourire s’afficha sur son visage,

-Un merveilleux cadeau, Dritzz. Soit sur que je te récompenserai à la mesure de ta tâche. Mais j’ai un autre travail pour toi. Il y a de ca quelques mois, un assassin à conspiré contre moi. Trouve d’où il vient. L’échec n’est pas permis.

De nouveau elle jubila. Har Urden montait terriblement en puissance. Sa puissance magique à elle ne cessait de croitre, comme son armée et les équipements magiques qui s’accumulent dans son armurerie. Un jour prochain, elle offrirait le cœur de Morathi à Khaine, et règnerait sur Naggaroth tout entier. Mais en attendant, il lui faudrait faire face à des opposants plus directs.

-Maintenant viens plus prêt de moi, ordonna t’elle. Apres tout, cela fait longtemps que tu es parti.

Avant que le plaisir des sens ne l’emporte, elle se le jura de nouveau. Oui, cette contrée était à elle, et elle seule ! Personne ne la lui prendrait. Qu’importe les morts, les cœurs des esclaves bruleront sans cesse sur le brasier de Khaine, jusqu’à ce que son souhait soit exaucé !
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